source BRBR
RIME: Un peu plus sur le RIME
Pour son premier texte BRBR, notre nouvelle collabo Ariane Gruet-Pelchat se penche sur le RIME, le Regroupement indépendant de la musique émergente.
Le communiqué de presse du nouveau Regroupement Indépendant de la Musique Émergente voyage un peu partout dans les médias depuis lundi. On a parlé avec l’un des chargés de projet, Guillaume Ruel, pour en savoir un peu plus sur le projet.
Pour rappel, le RIME produira des spectacles en région, avec à chaque fois trois artistes dits “émergents” et un autre qui attirera les foules. Si d’autres programmes comme le ROSEQ existent déjà pour aider de nouveaux visages de la chanson à avaler du bitume, le RIME a de particulier qu’il programme ses concerts dans de toutes petites municipalités auxquelles les artistes peu connus ont difficilement accès.
«Notre objectif est de décentraliser la culture, explique Guillaume Ruel. Les gens qui habitent La Doré ou Saint-Gervais n’ont pas toujours envie de se déplacer à Saint-Félicien ou à Québec pour aller entendre des artistes qu’ils ne connaissent pas. On fait le pari que plus de gens vont se pointer si le spectacle est dans leur cour.» Pour l’instant, lorsque ces municipalités comptent une salle professionnelle, ce sont habituellement les gros noms qui s’y faufilent, chose que le RIME souhaite changer.
Pour les municipalités moins bien équipées en matière de lieux disponibles, le RIME transportera son système de son et d’éclairage, en plus de prendre tout l’aspect logistique des spectacles en charge. «On veut donner la chance aux petites municipalités d’accueillir des spectacles chez elles même si elles n’ont pas l’infrastructure adaptée. On va pouvoir proposer des concerts professionnels dans des endroits comme des arénas, des églises ou des salles communautaires.» Pour l’instant, une soixantaine de diffuseurs sont impliqués dans le projet, mais les organisateurs assurent qu’il y aura «dans un avenir rapproché une centaine de nouveaux diffuseurs».
À vélo: Mathieu Gaudet et Francis Faubert
La première tournée débute vendredi avec Daniel Boucher, Francis Faubert (francisfaubert.bandcamp.com), Mathieu Gaudet (www.mathieugaudet.ca) et Anthony Roussel (www.anthonyroussel.ca). Puis à la fin septembre c’est Dumas qui part un cortège avec La Bronze (labronze.bandcamp.com), Guillaume d’Aou (http://guillaumedaou.bandcamp.com) et Nini Marcelle (ninimarcelle.com). Yves Lambert et Irvin Blais partiront fin octobre avec De Temps Antan (detempsantan.qc.ca) et Dylan Perron (dylanperronetelixirdegumbo1.bandcamp.com) pour le premier, et Véronique Labbée (veroniquelabbe.com) pour le second. Avec un ancien de loft-story et une chanteuse qui s’est classée dans le top 20 de la station Rock Détente dans le lot, on comprendra que le RIME joue de prudence pour sa première saison.
Toutes les tournées ne suivent pas le même chemin. Chaque municipalité accueille deux spectacles sur les quatre de la série. «On cherchait à avoir des univers différent afin qu’elles aient le choix entre quatre types de spectacle.» Les artistes émergents sont sélectionnés par la coop La Boîte à Musique, l’instigatrice du RIME, en collaboration avec ses parrains. Si tout va bien, l’hiver devrait voir défiler quatre autres tournées.
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