par Benoit Poirier
Parle-moi de ça, toi, une journée qui commence tard de même, capitaine Christophe de Home Hardware.
Passé l'après-midi à courailler des entrevues, je vois un premier show à 21h20. Mais le mieux : le hardcore vaseux et grotesque de Pissed Jeans, dans une grande bâtisse d'entrepôt. Autre illustration probante de l'absence d'amour dans le déploiement de ce festival (aussi, à ce sujet, un message du chanteur de DIIV) : Pissed Jeans ont donné le meilleur show que j'ai vu en 2010. Là, avec le béton et la tôle qui résonnent, on n'entend qu'un bruit parfois mené par la voix du chanteur, qui se mériterait pourtant à juste titre le statut de maître ès entertainmentus si tout y était. Là, c'est un peu de la marde. Il se démène comme un Jacques de bon diable, un satyre en convulsions dans un cours de théâtre poche, et c'est beau, mais il souligne tout de même :
« On est pas venus ici avec l'intention de vous donner un show, on est venus ici avec l'intention de vous donner un showcase .. ICI
« On est pas venus ici avec l'intention de vous donner un show, on est venus ici avec l'intention de vous donner un showcase .. ICI
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